Dans le Cantal et en Aveyron, la recette traditionnelle du pounti a gardé de nombreux adeptes.
Comme les tomates farcies et bien d’autres recettes traditionnelles, le pounti est né d’une contrainte chère à nos aïeux : celle de « ne rien laisser perdre ». Les Cantaliens (ou « Cantalous », pour les intimes…) en sont friands, mais ils ne sont pas les seuls : le pounti est un mets traditionnel « du Rouergue et de la Haute-Auvergne ». Il est donc également apprécié et consommé en Aveyron.
Plat campagnard typique, le pounti permet donc de valoriser en les recuisinant les restes de viande : poitrine fumée, chair à saucisse, petit salé… Il se présente sous forme de pâté cuit au four, composé de farine, d’œufs, de lait, de feuilles de blette, de lard, mais aussi de pruneaux, ce qui fait son originalité. Mêlant sucré et salé, il est aussi parfois proposé sous forme de petites galettes.
Le pounti se déguste parfois poêlé, en tranches, mais il est généralement servi froid et tout simplement accompagné d’une salade. Il peut donc être servi en entrée ou, au choix, constituer un plat principal.