Bernard Pupier nous a ouvert les portes de ses garages, entièrement dédiés à sa collection de cycles anciens. Rencontre avec un « historien du vélo ».
© Flore Giraud
Comment votre passion du vélo est-elle née ?
Mon père était un grand passionné de sport, et plus particulièrement de vélo. Lorsque j’étais petit, nous regardions le Tour de France ensemble. À 17 ans, j’ai commencé à travailler dans une entreprise de Sury-le-Comtal, où je soudais des cadres de vélo au four. L’amour du vélo ne m’a jamais quitté depuis.
J’ai démarré ma collection de vélos fabriqués dans la région il y a une trentaine d’années. Mon temps libre était consacré aux expositions, aux brocantes, aux vide-maisons et aux vide-greniers.
L’histoire du cyclisme et du Tour de France me passionne, et j’adore les objets qui ont un vécu : si les très vieux vélos pouvaient parler, ils nous raconteraient plein de choses !
J’ai créé l’association Les Passionnés du Vélo dans ma commune, relancé le Grand prix cycliste de Veauche-Bourg et le cyclocross de Veauche, et je participe à des expositions, des rassemblements… Je pense que mon père serait très fier de mon parcours et de ma collection.
Quelles sont les pièces de votre collection que vous préférez ?
Difficile à dire… Dernièrement, j’ai fait l’acquisition d’un grand Bi, des années 1880. J’ai également deux tandems de 1928 et 1940 dont je suis particulièrement content.
Un endroit à recommander pour faire du vélo en Auvergne-Rhône-Alpes ?
J’adore faire du vélo dans ma ville et dans ses alentours. Dès le matin, je pars emprunter les sentiers : je suis un cyclotouriste !
Le saviez-vous ?
C’est à Saint-Étienne qu’aurait été fabriquée la première bicyclette française, en 1886. De nombreux fabricants ligériens ont marqué l’histoire, comme Manufrance, Mercier, Ravat, ou encore Cycles Mercier qui perpétue la qualité et le savoir-faire local.