1°) Quelle est la différence entre une véloroute et une voie verte ?
La véloroute est un itinéraire cyclable de moyenne ou longue distance (plusieurs centaines de km), continu, jalonné et au maximum sécurisé.
La voie verte est un aménagement en site propre, séparé de la voirie routière, réservée aux piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite (PMR) et engins de déplacement personnels. Elle est agréable et facile d’accès pour le plus grand nombre et diffère de la piste cyclable qui n’est pas ouverte aux piétons.
2°) Comment la Région compte-t-elle aménager 1 000 km de véloroutes et voies vertes d’ici 2030 ?
La Région possède deux leviers pour être leader et atteindre son objectif de création de 1 000 km d’infrastructures cyclables :
- en assurant la maîtrise d’ouvrage d’aménagements cyclables, sur les itinéraires d’intérêt régional ou d’autres itinéraires locaux prioritaires,
- en accompagnant et soutenant financièrement les collectivités locales maîtres d’ouvrage sur les itinéraires prioritaires de véloroutes voies vertes d’intérêt régional ou au titre de sa politique en faveur de l’aménagement du territoire.
3°) Qui sont les futurs usagers de ces véloroutes et voies vertes ?
Ces infrastructures sont réservées à tous les moyens de transport non motorisés. Les véloroutes Région seront aménagées pour tous les profils :
- les cyclistes du quotidien (travail, école…), par la desserte des centres-bourg, d’équipements et zones d’activité,
- les cyclistes de loisirs, familiaux comme cyclotouristes et cyclosportifs longue distance, en privilégiant les itinéraires les plus agréables et en les équipant d’aires de service pour leurs besoins,
- les autres modes actifs : sur les sections de voies vertes, les véloroutes peuvent accueillir les piétons, coureurs, randonneurs, personnes à mobilité réduite…
4°) La Région va-t-elle limiter les usages sur ses projets ?
La Région accorde une attention particulière à la cohabitation des différents usages sur ses projets. L’objectif est d’offrir une nouvelle infrastructure sécurisée pour les piétons et vélos, tout en maintenant les usages existants et en limitant les gênes pour tous.
Les accès riverains sont maintenus et les usages professionnels feront l’objet d’un soin particulier dans la conception des aménagements (accès aux parcelles agricoles, solidité et stockages adaptés pour les grumiers ou tracteurs…) pour permettre la cohabitation, dans les meilleures conditions possibles, des professionnels et des usagers de la véloroute.
Les riverains participent à l’élaboration du projet grâce aux concertations, afin de limiter au maximum les nuisances. Ils seront aussi informés en continu pendant la période des travaux, tout comme les automobilistes.
5°) La Région prend-t-elle en compte l’intermodalité dans les projets ?
L’engouement pour le vélo, au quotidien comme pour le tourisme, a poussé la Région Auvergne-Rhône-Alpes à être très active en matière d’intermodalité :
- Desserte des gares par les projets d’infrastructures cyclables ;
- Création de stationnements vélo en gares routières et ferroviaires, avec pour objectif d’atteindre 10 000 places sécurisées d’ici 2035 ;
- Déploiement de dispositifs d’emport de vélos à bord des trains et cars, en particulier sur les lignes touristiques, avec renforcement en période estivale et le week-end ;
- Développement d’une offre de vélos en libre-service.
6°) Une fois ces véloroutes créées par la Région, qui s’en occupera ?
La Région Auvergne-Rhône-Alpes est uniquement le maître d’ouvrage de conception et réalisation des projets. Ils sont élaborés en association avec les collectivités locales auxquelles la Région remettra les infrastructures réalisées pour qu’elles assurent leur gestion et leur entretien ultérieurs. Après avoir cédé les infrastructures aux collectivités locales, la Région soutiendra la mise en tourisme et la communication des itinéraires à fort potentiel touristique.