L’épreuve, qui fête cette année ses 20 ans, a fait sa place sur la scène internationale.
Le Tour cycliste féminin international de l’Ardèche (TCFIA), épreuve créée en 2003, est longtemps resté l’unique course rassemblant les meilleures cyclistes du monde sur le territoire français. « On ne va pas se le cacher, à l’époque, c’était confidentiel. Nous avons débuté avec trois étapes et puis, petit à petit, nous sommes passés à sept », rappelle Louis Jeannin, président du Vélo club vallée du Rhône ardéchoise, club organisateur et directeur de l’épreuve. Un ovni dans le paysage du cyclisme souvent décliné au masculin. « On voit maintenant plus de public sur le bord des routes pour notre épreuve, c’est positif », se félicite le directeur. Preuve que les choses évoluent, le Tour de France féminin, disparu depuis 1989, est de nouveau inscrit au calendrier depuis l’année dernière.
Désormais, 150 coureuses de plus de 40 nationalités prennent le départ du TCFIA. Les cyclistes affrontent des parcours exigeants de moyenne montagne avec des arrivées aux sommets. « Aujourd’hui, les femmes vont presque aussi vite que leurs homologues masculins », souligne Louis Jeannin.
Au-delà de l’aspect sportif, la course s’engage également pour de nombreuses causes : l’environnement et la lutte contre les violences faites aux femmes notamment. Une épreuve en phase avec son temps.