Le 24 juillet 2024, le CIO a attribué aux Alpes françaises l’organisation des Jeux d’hiver de 2030. La lettre de garantie de l’État, signée le 2 octobre par le Premier ministre, entérine la décision.
Avec le soutien décisif de Michel Barnier, le CIO a obtenu toutes les garanties nécessaires pour que les Alpes françaises accueillent les Jeux en 2030 ! Cent ans après les premiers Jeux Olympiques d’hiver de l’histoire à Chamonix, à nous maintenant, avec la Région Sud et le mouvement sportif français, d’écrire une nouvelle page de l’Olympisme dans nos massifs alpins. Notre projet s’appuie sur de formidables atouts : l’héritage d’Albertville 1992 et des infrastructures déjà existantes, l’union entre les Alpes du nord et du sud, la dynamique de Paris 2024 et un grand vivier de talents et de savoir-faire, pour offrir au monde des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver mémorables. »
Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
À l’occasion de la 142e session du Comité international olympique (CIO), en juillet 2024 à Paris, le CIO a attribué aux Alpes françaises l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030, sous conditions de la réception de la garantie financière de l’État. Le Premier ministre Michel Barnier a, mardi 2 octobre 2024, signé la lettre de garantie de l’État. Un engagement décisif qui entérine la décision du CIO.
Des Jeux en phase avec les défis de notre temps
En présence de la délégation de la candidature composée d’athlètes olympiques et paralympiques, des présidents des fédérations sportives d’hiver, des élus des collectivités concernées, David Lappartient, président du CNOSF, Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF, Laurent Wauquiez, alors président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Marie Bochet, multiple médaillée paralympique en para ski alpin, et Martin Fourcade, multiple médaillé olympique en biathlon se sont tour à tour exprimés au pupitre pour porter une ambition de Jeux en phase avec les défis de notre temps.
Le président de la République Emmanuel Macron a réaffirmé la pleine mobilisation de l’État, rappelant combien la France, soucieuse de penser la montagne de demain, savait repousser les limites de l’excellence dans l’organisation des grands événements sportifs : « Je vous réaffirme l’engagement complet de l’État français pour l’organisation de ces Jeux. Paris 2024 a été un succès, il en sera de même pour les Jeux d’hiver de 2030. Vous pouvez nous faire confiance, nous serons là et nous sommes fiers de porter cette candidature ! »
Un succès collectif et une marque de confiance
Les votes des membres du CIO en faveur des Alpes françaises couronnent un travail d’équipe. C’est un succès collectif et une marque de confiance qui honorent la France. Sobres, durables, responsables, inclusifs, ces Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 contribueront à façonner le modèle des Jeux d’hiver de demain !
Ces Jeux Olympiques seront une occasion de montrer ce que la montagne peut apporter à notre pays. C’est un territoire où il n’y a rien sans travail, sans effort, sans modestie et sans réussite collective. Un territoire qui incarne l’esprit de l’Olympisme, l’envie de se dépasser, l’envie de se dire que dans un pays comme le nôtre, il est important de pouvoir se rassembler autour d’un objectif commun. Nous avons une opportunité extraordinaire d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’Olympisme et de la montagne. Merci à Michel Barnier, à Jean-Claude Killy, à tous ceux qui nous ont précédés et qui ont façonné ce que nous sommes aujourd’hui. C’est maintenant à notre tour d’inscrire nos Alpes françaises dans cette magnifique histoire populaire. »
Laurent Wauquiez, conseiller spécial de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
Une annonce fêtée par plus de 400 jeunes le 24 juillet
Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont un moment fabuleux d’émotions, de célébration du sport, des athlètes et des valeurs olympiques d’excellence, d’amitié et de respect en favorisant la paix. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont été un succès et ont permis également de faire rayonner la France dans le monde entier.
Cette démarche résulte de la conviction qu’ensemble et unis, une ambition olympique collective peut être portée dans le massif alpin français. Une ambition qui, en plus des enjeux sportifs, s’inscrit dans une transformation de l’économie et de l’environnement des sports d’hiver et un objectif de valorisation de notre patrimoine naturel, culturel et touristique d’exception.
Après avoir accueilli les Jeux Olympiques d’hiver à trois reprises, Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992, ainsi que trois Jeux Olympiques d’été dont ceux de Paris 2024, la France, terre de sports d’hiver, dispose d’une expertise et d’un savoir-faire uniques au monde pour l’organisation de grands événements sportifs internationaux.
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des sites prévus pour les Jeux de 2030 existent déjà, héritage notamment des Jeux d’Albertville 92. Un atout de taille pour la candidature des Alpes françaises en vue d’organiser des Jeux écologiquement responsables !
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La France a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver à trois reprises : Chamonix en 1924, Grenoble en 1968 et Albertville en 1992, ainsi que trois Jeux Olympiques d’été, dont ceux de Paris 2024.
L’accueil de cet événement a été envisagé dans le cadre d’une réflexion plus profonde sur des Jeux d’hiver, à laquelle invitent les mutations indispensables voulues par le CIO, et qui intègrent en particulier :
- La prise en compte des enjeux liés à la préservation de la biodiversité et à l’accélération du réchauffement climatique dont les conséquences sont plus fortes encore dans les territoires de montagne.
- À cet effet, les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030 devront marquer une inflexion majeure dans le modèle d’organisation des Jeux d’hiver. La France peut, là encore, montrer la voie. Ils devront également s’inscrire dans une stratégie plus large au niveau national sur les sports d’hiver de demain, dans un contexte de réchauffement climatique, et dans laquelle les deux Régions sont d’ores et déjà pleinement engagées aux côtés de l’État ;
- La nécessité d’utiliser les infrastructures existantes dont certaines sont issues des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992 et de maximiser les impacts positifs de l’événement pour nos territoires, nos acteurs sportifs, nos athlètes français et notre jeunesse ;
- La réduction indispensable des coûts d’organisation des Jeux d’hiver tout en visant à faire assurer le financement des Jeux Olympiques et Paralympiques essentiellement par des recettes de nature privée (partenaires, billetterie, etc.).
Les sites proposés
Les lieux s’organisent autour de 4 pôles géographiques :
- Pôle Haute-Savoie : biathlon (olympique et paralympique) et ski de fond (olympique et paralympique) ;
- Pôle Savoie : ski alpin (olympique et paralympique), saut à ski, combiné nordique, bobsleigh, skeleton et luge ;
- Pôle Briançonnais : ski freestyle (olympique et paralympique), snowboard cross (olympique), para banked slalom ;
- Pôle Nice-Côte d’Azur : hockey sur glace (olympique et paralympique), patinage artistique, short track, curling (olympique et paralympique), ski et snowboard cross (olympique).
Près de 50 000 emplois générés en perspective
Une étude du cabinet indépendant Asterès publiée mi-septembre, confirme que les JOP d’hiver 2030 pourraient générer 48 000 emplois sur l’ensemble du territoire français : soit 3,6 milliards d’euros de valeur ajoutée et 1,6 milliard d’euros de recettes localisées pour près de la moitié dans les quatre départements accueillant des épreuves, dont la Savoie et la Haute-Savoie. C’est tout le sens de la candidature portée par Renaud Muselier et Laurent Wauquiez depuis 2023 pour offrir des Jeux sobres, durables, respectueux de l’environnement et créateurs d’emplois.
Un coût d’organisation nettement inférieur aux précédentes éditions
Par ailleurs, le budget des Jeux d’hiver des Alpes françaises 2030 devrait s’élever à 3 milliards d’euros (2 milliards d’euros pour le Comité d’organisation et 1 milliard d’euros pour les infrastructures). En respectant ce budget provisoire, il s’agirait des Jeux les moins chers depuis Calgary en 1988 (une fois le budget ajusté en fonction du nombre d’athlètes présents).