Au Bonheur des Mômes, un festival où il ne faut pas être trop sage...

Attention, zone de forte turbulence ! Melting-pot détonnant, Au Bonheur des Mômes voit se croiser, depuis plus de trente ans au Grand-Bornand, des compagnies venues des quatre coins du monde et mêle l’esprit canaille à la poésie des saltimbanques, bousculant son monde avec toujours cette même impertinence, cette curiosité teintée de malice, cette ouverture au spectacle vivant selon ce très sain principe : « Surtout, surtout, ne soyez pas trop sages... ! ».

Vitrine de la nouvelle scène jeune public internationale, la programmation d’Au Bonheur des Mômes, surnommé à très juste titre « L’Avignon des enfants », fait aussi référence auprès des professionnels, qui sont près de 300 à rallier chaque été Le Grand-Bornand, pour environ 1 500 à 2 000 contrats signés avec les artistes et compagnies s’y produisant.

Festival humaniste et inclusif, Au Bonheur des Mômes s’est toujours attaché à soutenir et défendre le droit à la différence et le vivre-ensemble. Cette année, place au thème, d’autant plus préoccupant à quelques jours de la rentrée des classes, du harcèlement. Plusieurs spectacles et temps forts viendront sensibiliser le public, petits et grands, à ce fléau des cours de récréation.